Apodictique Ensemble - HAMLET in-yer-face
Metteure en scène Valérie Marinese
Assistante à la mise en scène Juli Allard-Schaefer
Comédiennes et comédiens Anne de Boissy, Nicole Mersey, Chloé Bégou, Tiphaine Rabaud-Fournier, Catherine Hargreaves, Adèle Gascuel, Jessica Jargo, Ivan Mathis, Olivier Borles
ComédienNEs-apprentiEs Marion Feugère, Anouk Aniel, Marion Farcy, Laurène Mazaudier, Alice Houdeyer, Léo Bianchi
Création Lumière Ivan Mathis,
Création Son Louis Dulac
Scénographie Benjamin Lebreton, Valérie Marinese
Costumes Odrée Chaminade, Dominique Fournier
Adaptation Béatrice Bienville
Dramaturges Marceau Deschamp-Ségura, Quentin Delobel
Administration Mélanie Chanat, Le Bureau Ephémère
Accompagnement de projet Amélie Casasole Charvier
Une révélation intuitive, subite, d’un Hamlet, devenue pensée puis nécessité. Nécessité de faire entendre autrement un texte fondamental, un de ces textes que l’on connaît, que l’on croit connaître, mais dont on ne peut épuiser la richesse et la profondeur.Choisir Hamlet et le revisiter, c’est se réapproprier l’histoire, c’est prendre le passé pour le confronter aux énergies et aux valeurs défendues aujourd’hui, c’est créer une nouvelle brèche, un nouveau jeu dans leur lecture. Il ne s’agit pas d’une neutralisation, mais au contraire d’une mise en exergue du genre, en tant qu’il est associé à un corpus de valeur qui lui est propre. Les enjeux genrés ne sont alors pas le centre des problématiques de la pièce, mais leur support et leur chair : il s’agit de saisir comment s’organisent, aujourd’hui, les valeurs dans l’espace social. Il faut encore entendre et confronter le texte au parti-pris. Hamlet a été considéré en littérature comme un rôle presque féminin, il en avait les qualités et les valeurs. Hamlet serait donc l’un des rares personnages au-delà des genres, ou tout au moins, qui les mettrait en question. On entend à travers la pièce la coexistence des genres dans l’être, si Claudius reproche à son neveu « un chagrin peu viril », Laërte apprenant la mort de sa sœur déclare : « La pudeur dira ce qu’elle voudra. Quand ces larmes auront coulé, la femme en moi sera tarie ».
En résidence du 1er août au 4 septembre 2016
Ouverture publique les 2 et 3 septembre 2016 à 19h